Coordonnées GPS : 43°50'5934''N et 6°75'5755''E
Voici un endroit chargé d'histoire qui s'est déroulé un soir de décembre 1959 ( voir le résumé plus bas) .
Comme ce lieu est complètement asséché l'été , il n'y a pas de poissons le restant de l'année .
L'automne et l'hiver de l'année 1959 ont été marqués par des pluies diluviennes, pluies qui n'eurent aucun mal à remplir rapidement le barrage, trop rapidement pour faire des tests de longue
durée sur la solidité de l'ouvrage. Il était, de plus, impossible de réaliser de grand lâché d'eau, en raison de la construction en aval, de l'autoroute la provençale, dont les piliers
de béton venaient d'être fraichement coulés.
Le 2 décembre vers 18h, les responsables de l'ouvrage décident d'ouvrir malgré tout un peu les vannes du barrage, ce dernier ayant atteint son niveau maximum.
Vers 21h, le gardien du barrage entend, depuis sa maison située à 2.5km de là, de sinistres craquements en provenance de l'ouvrage, pris de panique, il court se réfugier à l'étage de son
habitation.
Bien lui en pris, car à 21h13 exactement, le barrage cède, libérant en une monstrueuse vague de 40 mètres de haut, les 50 millions de m3 d'eau qu'il retenait.
La vague déferle à près de 70 km/h dans la vallée, dévastant tout sur son passage, 20 min plus tard, elle atteint la ville de Frejus, avant de se jeter dans la méditerranée.
Immédiatement, le plan ORSEC est déclenché pour permettre d'apporter du secours aux victimes, mais les premières lueurs de l'aube révèle l'ampleur de la catastrophe, 423 personnes ont péris avec
la rupture du barrage, on retrouvera une grande partie des corps flottant dans la mer.
En plus des victimes humaines, la vague à complètement détruit une cinquantaine de fermes, tué plus d'un millier de têtes de bétail, arraché 2,5km de voie ferrée et détruit 80 000 hectolitres de
vin.